
Gezondheid
5G en gezondheid
Hoe gezond is 5G? Blootstellingslimieten en stralingsnormen beperken de impact op onze gezondheid. Om te begrijpen wat dat precies is, duiken we in de wereld van de elektromagnetische straling.
Dans cette étude les chercheurs ont examiné le lien entre l’exposition aux champ électromagnétiques provenant des téléphones mobiles (CEM-RF) pendant la grossesse et des événements néonataux comme la proportion de naissance prématurée ou un petit poids de naissance par rapport à l’âge gestationnel (PAG). Ce dernier est calculé par rapport au nombre de semaines de grossesse.
Les chercheurs ont conduit une étude rétrospective, c’est-à-dire qu’ils ont inclus des participantes à l’étude après que l’exposition (pendant la grossesse) ait eu lieu. Le recrutement s’est fait auprès des femmes ayant accouchées dans un hôpital de Turquie. Des informations ont été récoltées sur la naissance (poids, taille, sexe du bébé, etc.) mais aussi sur l’utilisation du téléphone mobile par la mère pendant la grossesse (temps d’utilisation par jour, appels, SMS, réseaux sociaux, etc.). En fonction du modèle de téléphone mobile utilisé, les chercheurs ont évalué le débit d'absorption spécifique du rayonnement (DAS, ou SAR en anglais, pour « Specific Absorption Rate », l'unité de mesure de la quantité d'énergie radiofréquence que le corps absorbe lors de l’utilisation d’un téléphone mobile).
Au total, 1 495 femmes ont été incluses dans l’étude. Une plus grande proportion de bébés avec un petit poids à la naissance par rapport à l’âge gestationnel a été observée chez les femmes qui avaient utilisés des téléphones mobiles avec des valeurs de DAS plus élevées. En revanche, aucune corrélation n’a été relevée entre le temps passé sur le téléphone et le taux de naissance de petits bébés. De même, les auteurs n’ont pas relevé de différences significatives entre les proportions de femmes ayant accouché prématurément et celles ayant accouché à terme au niveau des valeurs de DAS et du temps passé sur leur téléphone.
Cette étude comporte d’importantes limites. Les chercheurs ont considéré le DAS du téléphone comme étant le reflet de l’exposition aux CEM-RF, or celle-ci dépend de plusieurs paramètres tels que la localisation du téléphone par rapport à l’antenne ou encore l’utilisation du téléphone (appels, transfert de fichiers, etc.). De plus, les données collectées auprès des mères sont auto-rapportées. Par conséquent, l’utilisation du téléphone peut-être biaisée si la participante ne se souvient pas avec précision de son utilisation, ou si elle présente une tendance à surestimer son exposition en raison de la recherche de facteurs qui ont pu entraîner l’événement de naissance. C’est ce que l’on appelle un biais de rappel. Une autre raison pour laquelle l’exposition a pu être sous-estimée ou surestimée est liée au fait que les participantes peuvent penser qu’un certain temps d’utilisation est plus acceptable socialement que leur temps réel, c’est ce qu’on appelle un biais de désirabilité sociale.
Il s’agit donc d’être vigilant lors de l’interprétation de ces résultats et aucune conclusion ne peut être tirée à partir de cette étude.